Les femmes dans les forces armées canadiennes

4 La Deuxième Guerre mondiale a été un événement déterminant dans l’histoire canadienne, transformant un pays en marge des affaires mondiales en un acteur crucial de la plus importante bataille du 20e siècle. Le Canada a joué un rôle vital dans la bataille de l’Atlantique et dans la guerre aérienne au-dessus de l’Allemagne, et a fourni plus de forces aux campagnes de l’Europe de l’Ouest qu’on aurait pu s’attendre d’un petit pays de 11 millions d’habitants. Entre 1939 et 1945, plus d’un million de Canadiens, hommes et femmes, ont servi à temps plein dans les Forces armées. Plus de 43 000 ont été tués. Durant la Deuxième Guerre mondiale, les femmes ont joué un plus grand rôle dans l’effort de guerre. Étant donné le nombre élevé d’hommes servant dans l’armée, plusieurs femmes ont trouvé des emplois dans des secteurs précédemment réservés aux hommes, dont les métiers militaires qui ne leur étaient auparavant pas accessibles. À la suite de la mise sur pied du Service féminin de l’Armée canadienne et du Service féminin de l’Aviation royale canadienne en 1941, et du Service féminin de la Marine royale du Canada l’année suivante, plus de 45 000 femmes se sont enrôlées dans les Forces armées durant la guerre. Elles servaient dans des rôles cléricaux, administratifs, relatifs aux communications et dans d’autres rôles de soutien, libérant plus d’hommes pour les rôles de combat. ACTIVITÉ 3 LES FEMMES DURANT LA DEUXIÈME GUERRE MONDIALE Durant la Deuxième Guerre mondiale, les femmes avaient obtenu le droit de servir dans des rôles moins traditionnels dans l’Armée, la Marine et l’Aviation, mais n’avaient pas accès aux rôles de combat. Originalement créées afin de permettre aux hommes d’aller se battre, ces nouvelles politiques ont permis aux femmes en service d’assumer une variété de rôles comme ceux d’employés de bureau, de sténographes, de chauffeuses d’ambulances et d’analystes au renseignement. Les femmes au front intérieur ont aussi fait d’importantes contributions à l’effort de guerre, autant à la maison que dans le domaine du travail. 1. Séparez-vous en cinq groupes. Il s’agit de votre « groupe expert ». 2. L’enseignant assignera à chacun des groupes l’un des sujets suivants : • Service féminin de l’Armée canadienne (CWAC) • Service féminin de la Marine royale canadienne (Wrens) • Service féminin de l’Aviation royale canadienne • Les femmes au front intérieur • Les infirmières militaires 3. En utilisant les ressources appropriées (énumérées dans la feuille de travail Les Femmes dans les Forces armées canadiennes, page 4), chaque groupe expert devrait compléter le tableau (aussi dans la feuille de travail) sur le sujet qui lui a été assigné. Trouvez ces ressources sur la page 4 de la feuille de travail. 4. Formez de nouveaux groupes de cinq élèves comprenant chacun au moins un « expert » ayant fait de la recherche sur chacun des cinq groupes de femmes. Chaque élève présentera et expliquera à son nouveau groupe trois à cinq des contributions de ce groupe, et en quoi ces femmes étaient importantes. 5. Individuellement, écrivez un article de journal du point de vue d’un journaliste expliquant comment les femmes dans les Forces armées canadiennes ont contribué à l’effort de guerre. Deuxième Guerre mondiale Fanfare de cornemuses et cuivres du Service féminin de l’Armée canadienne à Apeldoorn, aux Pays-Bas, le 13 août 1945 (Lt Dan Guravich/ Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA-115474). Les Wrens Margaret Horn, Shirley Shoebottom, et Camilla Balcombe assistent le lieutenant E.G. Aust à la table tactique en juin 1944 (Bibliothèque et Archives Canada/PA-108180). Les signaleuses Marian Wingate et Margaret Little du Service féminin de la Marine royale du Canada au travail, à St John’s, Terre-Neuve, en avril 1945 (PO Edward W. Dinsmore/ Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/ PA-128241). Le lt-cpl A.W. Hartung en compagnie de cornemuseuses Flossie Rose et Mona Michie de l’orchestre de cornemuses du Service féminin de l’Armée canadienne à Zeist, aux Pays-Bas, le 25 août 1945 (Lt Charles H. Richer/Ministère de la Défense nationale/Bibliothèque et Archives Canada/PA-115466).

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