Guide pédagogique perspectives autochtones

Des événements sont souvent dépeints dans l’art créé à l’époque ou plus tard. Comme toutes les sources primaires, les peintures sont un produit dépeignant une perspective particulière et sont souvent biaisées. En travaillant en petits groupes, lisez l’article Le commerce de la fourrure sur L’Encyclopédie canadienne et examinez par la suite l’une des deux peintures (à droite) sur le commerce de la fourrure au Canada (des versions plus grandes sont disponibles dans la feuille de travail Analyse d’une source primaire sur le commerce de la fourrure sur le Portail de l’éducation ) . Répondez aux questions suivantes : • Les 5 questions de base : Qui est l’artiste? Qui est représenté dans la peinture, et qui ne l’est pas? Où et quand a-t-elle été peinturée? Quel est le sujet de la peinture? Pourquoi la peinture a-t-elle peut-être été créée? • Contexte : Que se passait-il d’autre à cette époque? À quelles questions au sujet du commerce de la fourrure cette source pourrait- elle répondre? • Exploration : Examinez les détails de la peinture. Que remarquez-vous? Certains symboles sont-ils utilisés? À qui appartient le point de vue représenté par l’image? Comment le savez-vous? Comment cette peinture aurait-elle pu être di érente si elle représentait une autre perspective? Qui était le public ciblé? • Conclusions : Quelles observations et déductions pouvez-vous faire au sujet du but désiré de l’artiste? En vous basant sur vos observations, quel est le message implicite? • Trouver des preuves : Comparez vos conclusions avec d’autres sources. L’article Commerce de la fourrure ou les autres peintures montrées ici confirment-ils ou remettent-ils vos conclusions en question? Les élèves peuvent télécharger et construire la Pyramide des sources primaires sur le Portail de l’éducation afin de soutenir leur analyse. Fournissez aux élèves d’ALF un graphique d’organisation de base afin qu’ils puissent écrire de courtes réponses aux 5 questions de base ci-dessus. Demandez aux élèves de discuter de leurs notes avec un autre élève. Voyageurs franchissant une cascade en canot par Frances Ann Hopkins, 1869 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/C-002771). Les commerçants de fourrure à Montréal par George Agnew Reid, 1916 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/C-011013). 1763 à 1876 — Histoires orales et biographies C omment savons-nous ce que nous savons au sujet du passé? Toutes les recherches au sujet du passé requièrent l’examen de preuves historiques et l’analyse de multiples perspectives. Les preuves historiques comprennent l’archéologie, les œuvres d’art, les photographies, la culture matérielle, les documents écrits et les témoignages oraux. Les récits historiques d’un événement quelconque peuvent être textuels, oraux ou visuels, chaque type représentant une ou des perspectives de ce qui s’est passé et de ses causes. Les historiens et les élèves en histoire analysent ces récits afin de développer une interprétation ou un récit historique. Introduisez les concepts de l’archéologie, les œuvres d’art, la photographie, la culture matérielle, les documents écrit et le témoignage oral comme preuves avant de commencer l’activité. Demandez aux élèves d’identifier des exemples concrets de chaque type de preuve dans la classe ou dans leurs propres vies. histoire orale Comme plusieurs peuples et cultures autour du monde, dans le passé comme dans le présent, les civilisations autochtones de l’Amérique du Nord ont depuis longtemps fait confiance à la transmission orale des récits, des histoires, des leçons et d’autres connaissances comme façon de maintenir des dossiers historiques, de documenter des traités et de garder vivantes des cultures et des identités. La transmission orale est complémentée par des textes écrits et visuels, des symboles et des aide-mémoire (comprenant de la musique, du perlage, des pictogrammes, des pétroglyphes, des manuscrits sur écorce de bouleau, des peaux, des tatouages et des dessins tissés dans les vêtements). Traditionnellement, les historiens ont préféré les textes écrits plutôt que les histoires orales, mais cela a changé considérablement dans les dernières décennies. Les preuves orales ont souvent été prouvées justes, comme démontré par le récent travail d’équipe entre les détenteurs de savoir autochtone et les scientifiques, les historiens et les sociologues durant la recherche menée pour l’expédition Franklin perdue. 7

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