19 ACTIVITÉ Nomination publique 1. Choisissez une personne reliée à la Cour suprême et proposez-la pour qu’elle apparaisse sur un timbre canadien ou sur un billet de banque canadien. Cette personne peut être juge, avocat(e), plaignant(e), activiste, etc. 2. Développez votre argumentation pour cette nomination en effectuant une recherche minutieuse. Considérez les points suivants pour votre présentation : a. Qui était/qui est cette personne? En quoi est-elle reliée au système de droit/justice? b. Quelles sont ses principales réalisations? c. Que nous révèle son histoire sur notre propre histoire plus large ou notre société actuelle? d. Dans quelle mesure les actions de cette personne ont-elles fait partie d’un événement ou d’un mouvement historique important? e. Quelle est la nature de son impact sur la société aujourd’hui? f. Pourquoi avez-vous choisi cette personne, et pourquoi croyez-vous que les Canadiens devraient la connaitre? 3. Choisissez une photo, ou concevez vous-même une image pour accompagner votre présentation! ACTIVITÉ Affaires de la Cour suprême Souvent, nous ne sommes pas conscients de l’impact des jugements des tribunaux sur nos vies en tant qu’individus et sur notre société en général. Plusieurs des droits et protections dont nous bénéficions sont le résultat d’une personne qui s’est rendue en appel devant la Cour suprême du Canada. Dans un même temps, ce ne sont pas tous les appels à la Cour suprême qui aboutissent à des résultats positifs, et certaines des affaires les plus célèbres de la sont celles pour lesquelles la décision de la cour inférieure a été confirmée. 1. Choisissez une affaire de la Cour suprême dans la liste ci-dessus, ou une autre trouvée avec vos propres recherches. 2. Dans une présentation devant la classe, abordez les points suivants: a. Expliquez pourquoi vous avez choisi cette affaire. b. Quel genre de précédent a-t-elle créé? c. Quel impact a-t-elle eu sur la communauté, le Canada, la vie, le droit, etc., et a-t-elle eu une importance mondiale? La Cour suprême du Canada L’affaire R. c. Sparrow (1990) a été la première affaire de la Cour suprême du Canada à mettre à l’épreuve l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Initialement reconnu coupable de pêche illégale, Ronald Edward Sparrow, un homme de Musqueam, a été innocenté par la Cour suprême et son droit ancestral de pêche a été maintenu. L’affaire Singh c. le ministre de l’Emploi et de l’Immigration (alias l’affaire Singh) (1985) a radicalement changé la façon dont les réfugiés sont accueillis au Canada. Entre autres choses, la Cour suprême a statué que les garanties juridiques de la Charte s’appliquent à « toute personne » physiquement présente au Canada, y compris les demandeurs d’asile étrangers. Dans l’affaire R. c. Morgentaler (1988), La Cour suprême a statué que la loi fédérale sur l’avortement violait l’article 7 de la Charte, décriminalisant ainsi cette pratique. Néanmoins, les services d’avortement sont toujours très difficiles d’accès dans de nombreuses régions du pays. L’affaire Egan c. Canada (1995) a déterminé que « l’orientation sexuelle » était incluse par l’article 15(1) de la Charte comme étant un motif de discrimination, offrant ainsi une protection contre la discrimination basée sur l’orientation sexuelle. L’affaire R. c. Oakes (1986) a incité la Cour suprême à décider comment appliquer l’article 1 de la Charte aux affaires. Le « test Oakes » a été utilisé depuis chaque fois qu’un droit garanti par la Charte a possiblement été violé, afin de déterminer si et comment, l’article 1 de la Charte s’applique. Dans l’affaire AG. c. Lavell (1973), Jeannette Corbiere Lavell a contesté l’article 12 de la Loi sur les Indiens affirmant qu’il était discriminatoire et contredisait la Déclaration canadienne des droits. Jeannette Corbiere Lavell a perdu, mais sa cause a mené à des changements transformateurs au Code juridique et à la Constitution du Canada.
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