Guide pédagogique perspectives autochtones

9 Si vous aimeriez eˆectuer de la recherche sur une personne qui n’est pas incluse dans la liste (ou qui provient d’une période antérieure ou ultérieure), vérifiez auprès de votre enseignant afin de vous assurer qu’il existe assez d’information pour eˆectuer votre recherche. 5 L’Encyclopédie canadienne , « Loi sur les Indiens », https:/ www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/loi-sur-les-indiens/. Le chef métis Louis Riel, v. 1879-1885 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/Duffin and Co./C-052177). | Joseph Tayadaneega, nommé Brant par George Romney, 1779 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/Collection d’oeuvres canadiennes de W.H. Coverdale/C-040834). | Catharine Sutton/Nahneebahweequa (avec la permission de la collection d’archives Grey Roots/1961027057). Portraits – en haut, de gauche à droite Portraits – en bas, de gauche à droite E. Pauline Johnson (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/C-085125). | Mistahi maskwa (Big Bear), un chef cri des Plaines, 1885 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/C-001873). | Poundmaker, aussi appelé The Drummer (le batteur), un chef cri plus tard adopté par Pied-de-Corbeau des Pieds-Noirs, 1885 (avec la permission de Bibliothèque et Archives Canada/C-001875). 1876 à 1914 — Lois et politiques L a Loi sur les Indiens est la principale loi grâce à laquelle le gouvernement fédéral administre les statuts autochtones, les gouvernements des Premières Nations ainsi que les réserves et les finances communes. Elle a été introduite en 1876 comme consolidation des ordonnances coloniales antérieures qui avaient pour but d’éradiquer les civilisations des Premières Nations en faveur de l’assimilation au sein d’une société euro-canadienne. 5 La loi a été modifiée plusieurs fois. Plusieurs des modifications initiales interdisaient aux peuples et communautés des Premières Nations d’exprimer leurs identités culturelles, particulièrement en rendant illégales leurs pratiques culturelles comme le potlatch (1884) et en rendant obligatoire la fréquentation par leurs enfants des écoles industrielles centrales de formation et des pensionnats indiens (1894 et 1920). Depuis les années 1950, plusieurs changements se sont concentrés sur l’abolition des articles particulièrement discriminatoires. Bien que la Loi sur les Indiens ait grandement changé depuis sa création, elle est toujours en application. La Loi sur les Indiens s’applique seulement aux peuples des Premières Nations, et non au Métis et aux Inuits. C’est un document paradoxal et toujours en évolution qui a créé des traumatismes, des violations des droits de la personne et des dérangements sociaux et culturels pour plusieurs générations. La loi établit aussi les obligations du gouvernement envers les peuples des Premières Nations, et détermine le « statut », une reconnaissance légale de la descendance des Premières Nations d’une personne et lui octroyant certains droits, dont celui de vivre sur une réserve. « Premières Nations » est un euphémisme pour les bandes de la Loi sur les Indiens . En 2016, la Cour suprême a jugé, dans le cas Daniels c. Canada, que les Métis et les Autochtones non inscrits sont des « Indiens » selon l’article 91.24 de la Loi constitutionnelle de 1867. Plusieurs pratiques traditionnelles étaient interdites par la Loi sur les Indiens , incluant la danse. Des Cris dansent à Moosomin, en Saskatchewan, v. 1880 (avec la permission des Archives Glenbow/NA-97-1).

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